Pensée du 22-03-2020
Chris Pic
Les nouvelles du front sont ridées
La moitié du monde confinée
Gardez courage la populace
Et le sourire sous le masque.
Une pensée émue pour eux qui depuis plusieurs mois nous épaulent en silence.
On se mouche dedans, on y déverse tout nos miasmes et nos dépits.
On se lave les mains toute les dix minutes, beaucoup moins souvent les coudes.
Parties du corps oubliées, maltraités mal lavées... on en garde toujours dessous...
Ode aux coudes donc !
Confinés depuis longtemps déjà, ils doivent prendre l'air et le soleil.
Ne les cachez plus, montrez les.
Allez y doucement au début, dix minutes par jour me semble sans danger.
Bien sûr il ne faut pas oublier de les oindre délicatement d'un onguent bien gras du genre écran total ou suif...
La peau des coudes étant très sensible c'est bien connu.
Coudes outragés, brisés, coudes martyrisés... Mais coudes Libérés !
Christian@serronsnousles.déconne
La pensée du moment de
notre ami Chris Pic
Je ne suis pas encore envahi par les singes,
Mais les chevreuils se rapprochent...
Moins de bruit, moins de voitures, plus de chasseur.
Ils me regardent d'assez près et je capte le même étonnement, Dans leurs yeux de biches.
Y'avait des animaux, qu'ils reprennent leur place.
Les eaux s'éclaircissent on voit les poissons et la pêche est fermée.


Pensée du 20-03-2020
Chris Pic
Haïku du jour
Le doute te traverse
Tu en perds ta voie
Trop d’entrain et tu t’égares
« L’humour des rails »
Coquillages crustacés
Praires clam’s en défilé
Sachons profiter
Huitres et moules offertes
En marcel ou marinière
Goutons c’est si bon
Senryû du Lendemain
Ma bile est toute verte
Je suis au bord de l’amer
WC Porte ouverte
« Retour de fête .





Pensée du 19-03-2020
Chris Pic
Mais où mettre mes pieds dans cet océan de pâquerettes... elles m'envahissent. Si fortes on dirait des marguerites.
Quelques violettes luttent en bande pour la place. Des fourmis minuscules ont bâti un monticule énorme. Je pleure et je suis heureux. Je remets dans les hautes herbes quelques gros escargots surpris par la douceur soudaine. Insectes volants lourds tournent et cherchent un nouveau lieu pour ce printemps prometteur. Le silence est total. Seuls ces bourdonnements qui rassurent et les oiseaux qui t'invitent. Au voyage. À la sérénité. Un avion est passé. Y avait-il un pilote ?




